L’art apparaît non pas comme un état de fait, une disposition à être mais comme une disposition d’un devoir être. En ce sens il y a une distinction à construire entre les différents niveaux que nous avons engagés.
« Devoir être de l’art, ce serait la mise en place d’un dispositif de la disposition pour faire figure ou formalisation sensible « rendre visible le visible » disait Klee.
Il y a donc un processus de construction propre, spécifique : un constructivisme de l’art. Il construit une constitution qui s’établit dans une disposition du travail. (Cf. le réalisme dans l’art)
L’art comme activité apparaît comme un pouvoir constituant, une puissance constitutive de sa représentation et de sa perception.
Si l’on schématise ce que nous avons distingué jusqu’à présent :
- 1er plan de composition dans le bricolage :
Il y a combinaison de l’état de fait dans une altération de celui-ci : le bricolage pallie une insuffisante concrète et empirique du monde.
- 2e plan de composition :
Il y a combinaison de la matière et de formes sériées en fonction d’une finalité technique et concrète déterminée : le devis de l’artisan
- 3e plan de composition :
Il y a combinaison de la matière-forme vers une finalité d’invention spécifique et rationnelle : plan de l’expérience. L’ingénieur.
Dans tous les cas envisagés, un travail d’abstraction et de concrétisation qui est une transformation-altération en autre chose que le point de départ.
En est-il de même dans le processus artistique conçu comme disposition ?
Excursus et rappel : le cas d’un dispositif particulier et persistant comme naturel (illusion)
Comment se fait-il que l’on change de paradigme visuel au cours du XIV-XVe siècle ?
dimanche, novembre 27, 2005
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1 commentaire:
merci pour cette approche de la question au programme. Je ne dispose pas de cours sur le sujet, ça me permet d'améliorer ma méthodologie, merci encore!
PS: je suis curieuse de savoir d'où proviennent les cours en question?
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